En matière de politique d’eau potable, le rapport relève que « des progrès consistants ont été constatés en matière de protection des périmètres de captage d’eau potable et du point de vue des pollutions ponctuelles. Toutefois, des limites subsistent et notamment :
- les difficultés d’entraînement des collectivités locales et territoriales, et tout particulièrement des conseils généraux, trop peu impliqués dans l’élaboration et la mise en œuvre des actions ;
- un manque d’orientations claires sur la nature et le niveau d’exigence des prescriptions destinées à concrétiser la mise en place des périmètres de protection, en particulier pour ce qui concerne les servitudes agricoles. »
Concernant les pollutions des eaux dues aux pesticides, le PNSE reproche au ministère de l’Agriculture, son manque d’implication et l’absence de coordination avec ses services déconcentrés. Il relève également une trop faible association des acteurs territoriaux et des autres partenaires (Agences de l’eau) dans ce dossier.
Par ailleurs, concernant les objectifs fixés pour garantir un air de bonne qualité, le PNSE souligne la nécessité d’accentuer la réduction des émissions aériennes de substances dues aux pollutions notamment agricoles en se fixant des objectifs plus ambitieux.
Cette évaluation à mi-parcours du PNSE, publiée au moment de la préparation du Grenelle de l’environnement, apporte une information complémentaire aux groupes de travail du Grenelle. Il dresse un panorama exhaustif des actions déjà finalisées, celles entreprises et celles qui doivent encore être menées avant mi 2008.