Ainsi, le conseil régional soutient très fortement la filière de l’agriculture biologique à travers des mesures agri-environnementales herbagères, des aides spécifiques pour le matériel ou la prise en charge des coûts de la certification AB.
Par ailleurs, des aides à l’investissement pour des stations de traitement de déjections animales, des aides à l’entretien du bocage ou des aides spécifiques au matériel agri-environnemental sont également délivrées par le conseil régional. Afin que l’impact de ces mesures soient plus efficaces, « nous réfléchissons à une obligation préalable de diagnostic énergétique lorsque nous accordons des aides au matériel », précise Catherine Yerles. Ceci semble en effet d’autant plus cohérent avec le fait qu’en juillet, la région a adopté un « plan énergie pour la Bretagne », élaboré en partenariat avec l’Etat et l’Ademe. Concrètement, la région souhaite baisser de 20 % la consommation d’énergie d’ici à 2020 et diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050. Dans ce cadre, la région s’est engagée notamment à encourager à une agriculture durable.