La CLCV rappelle le rôle des associations de consommateurs dans l’information et le développement d’une consommation responsable. Elles se sont fortement impliquées dans tous les processus de normalisation, d’éco-labellisation et d’éco-conception des produits, pour réduire les inégalités sociales, économiques et environnementales. La CLCV estime donc « qu’il serait inacceptable que cette légitimité à parler et négocier au nom des consommateurs ne soit pas prise en compte au même titre que celle des autres intérêts en présence ».
C’est la raison pour laquelle la CLCV avance des propositions dans cinq domaines : les OGM, l’agriculture, les bâtiments, l’énergie et la publicité. Concernant les OGM, elle exige que soit préservée la liberté de choix des consommateurs et des producteurs. Pour l’agriculture, la CLCV estime qu’elle doit être adaptée aux nouvelles attentes de la société. De ce fait, l’association demande un renforcement des exigences environnementales (notamment dans les cahiers des charges des signes officiels de qualité) ainsi qu’une politique volontariste de certification des produits et des filières.