L’association de consommateurs tire la sonnette d’alarme. « En concentrant sa communication publicitaire sur des produits manifestement déséquilibrés, l’industrie agro-alimentaire participe, aux côtés des cantines défaillantes et des rayons déséquilibrés des grandes surfaces, à l’augmentation alarmante de l’obésité infantile. Quant aux pouvoirs publics, en refusant de se saisir de ces dossiers, ils acceptent qu’avec une augmentation annuelle de 5,7 %, la France prenne la voie des Etats-Unis où 66 % des personnes sont en surpoids ou obèses ».
Face à ce constat, un collectif d’associations (1) demande aux parlementaires de voter une loi interdisant la diffusion des publicités pour les produits les plus gras et les plus sucrés, lors des programmes pour enfants.
Souhaitant que cette mesure s’inscrive dans le cadre d’une politique globale de prévention de l’obésité infantile, UFC-Que Choisir propose également « d’instaurer une TVA sociétale alimentaire en appliquant un taux de TVA majoré à 19,6 % aux produits les plus riches en matières grasses, sucre ou sel, pour inciter les consommateurs à se reporter sur des produits plus sains, bénéficiant d’un taux de TVA minoré. Par ailleurs, les critères nutritionnels applicables aux cantines scolaires doivent devenir obligatoires ».