Phytnès : un prévisionnel phytos optimisé pour une protection durable !

2 octobre 2007 - La rédaction 
Avec Phytnès, les coopératives du Réseau OptiCoop complètent leur gamme d’outils d’aide à la décision affichant, une fois de plus, leur volonté d’adopter des modes de production et de consommation durables, 4e axe de travail du Grenelle de l’environnement.

Equivalent d’Epiclès (plan de fumure prévisionnel) en santé végétale, Phytnès propose une approche intégrée d’optimisation du choix des semences et du plan prévisionnel de protection des cultures. Multicritères, la recherche de l’optimum prend en compte les aspects aussi bien agronomiques, qu’économiques, réglementaires ou environnementaux, permettant ainsi, à l’agriculteur, d

e prendre des décisions en toute connaissance de cause. Pour toute son exploitation, il dispose dès lors :

  • de conseils objectifs et tracés
  • d’une budgétisation de ses besoins avec possibilité d’optimisation
  • de l’ensemble des documents réglementaires requis pour justifier de ses pratiques auprès de l’administration (registre phytosanitaire, notamment)
  • d’un planning de traitement complet, facilitant l’organisation de ses chantiers

Trois étapes clés

1 Avec son conseiller culture, l’agriculteur formalise tout d’abord un prévisionnel précis de ses besoins semences et phytos, en tenant compte des contraintes environnementales. Celui-ci se fonde sur des caractéristiques propres à l’exploitation (localisation, type de sol, précédents, travail du sol, …) ainsi que sur des diagnostics parcellaires (grille de risque, nuisibilité des adventices et des ravageurs, …).

Les variétés sont sélectionnées en fonction des objectifs de l’exploitation (précocité, qualité, productivité, …) et de leur sensibilité aux différents programmes de protection. Le choix des produits phytosanitaires s’opère, quant à lui, sur la base d’un fichier reprenant toutes leurs caractéristiques (usages, doses, ZNT, …) et leur efficacité vis-à-vis des problématiques de l’agriculteur (adventices cibles, ravageurs, …).

2 Les enregistrements de Phytnès sont ensuite repris, en cours de saison, pour alimenter les outils d’évaluation des risques d’infestations et d’optimisation des dates d’intervention. Les traitements sont ainsi optimisés pour intervenir seulement si les risques sanitaires ou économiques le justifient.

3 Dernière étape, en fin de campagne, l’agriculteur fait le point avec son conseiller qui lui remet un bilan agronomique, économique et environnemental (nombre de traitements, passages, doses, …). Les réalisations sont comparées au prévisionnel afin de dégager des axes d’amélioration pour la campagne suivante.

Une démarche durable

Phytnès offre la possibilité de simuler aisément les conséquences budgétaires d’une réduction de l’empreinte écologique des programmes et, par la même, de se convaincre de l’intérêt et de la faisabilité d’un choix de plan de protection, plus respectueux de l’environnement. Phytnès, c’est aussi la possibilité d’enrichir l’expérience des agriculteurs et de leur conseiller, à travers un véritable tableau de bord des pratiques et de leurs évolutions (analyse des enregistrements et bilan de fin de campagne)

Une dimension humaine indispensable

Appuyée par un logiciel conçu pour mettre en relation un grand nombre de références et de variables, l’élaboration d’un plan prévisionnel d’approvisionnement de semences et de produits phytosanitaires est un exercice rigoureux, qui nécessite d’être fondé sur des hypothèses de base réalistes. Le choix de ces hypothèses rend indispensable une collaboration active de l’agriculteur et de son conseiller, lequel apporte un savoir faire et une expertise indispensable, forgée au fil du temps et de son expérience.

Quatre OAD pour une agriculture durable

Depuis plus de 30 ans, le Réseau OptiCoop, fort de plus de 80 coopératives, développe et perfectionne des outils d’aide à la décision (OAD) pour la gestion prévisionnelle et opérationnelle de la fertilisation (Epiclès, Ramsès II) et de la protection des cultures (Phytnès, Sépale+). Tous issus d’un travail collaboratif, d’une mutualisation des connaissances et d’une gestion de références agronomiques, économiques, réglementaires et environnementales, ils répondent aux objectifs d’une agriculture durable : rentable, de qualité et respectueuse de l’environnement.

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