Foisonnement d’initiatives pour le développement durable

4 octobre 2007 - La rédaction 

Les 1er et 2 octobre, le conseil régional Nord-Pas-de-Calais a emmené des élus, responsables d’associations et professionnels de l’agriculture et de l’alimentation sur les chemins du développement durable. Cinq ateliers, et autant de groupes, se sont déployés dans toute la région, pour rencontrer les acteurs du changement. Des hommes et des femmes aux trajectoires multiples, mais qui tous entendent s’inscrire dans une logique de croissance intelligente.

Un groupe d’élus et des responsables professionnels et associatif à la rencontre d’un couple de producteurs de poireaux dans le respect des bonnes pratiques agricoles.

Jean-Marie Cornille, agriculteur, conduit à Frelinghien une exploitation de 30 hectares dont 7 hectares de poireaux en production semi-intégrée.

La production raisonnée était au cœur d’un circuit « santé et environnement » avec la visite des locaux de la Fredon, Fédération régionale, qui travaille avec les producteurs de la région (des grandes cultures à l’arboriculture ou le maraîchage), en lien avec les organismes nationaux, notamment pour le réseau des avertissements agricoles du ministère de l’Agriculture. Son message était simple : mieux contrôler les infestations pour traiter à bon escient. Interrogées sur les freins au développement d’une agriculture économe en intrants, les responsables de la Fredon ont surtout pointé du doigt le manque de formation technique et le besoin de mettre en valeur les initiatives concrètes menées par d’autres agriculteurs. Comme celle du couple Cornille, qui conduit à Frelinghien une exploitation de 30 hectares dont 7 hectares de poireaux en production semi-intégrée, à l’appui d’un suivi technique de la Fredon. L’utilisation de variétés hybrides et un soin sanitaire pointu pour les plants en pépinière permettent ensuite d’intervenir un minimum en culture. Désherbage mécanique, suivi permanent des infestations pour traiter au bon moment, traçabilité des interventions sont parfaitement intégrés dans le quotidien de l’exploitation. L’arrivée des cahiers des charges EurepGap ne constituera ainsi pas un bouleversement pour une exploitation qui se maintient toujours avec un pas d’avance.
Les productions bios étaient à l’honneur avec l’association des Biocabas qui allie mise à disposition des productions bios locales et insertion sociale ou encore avec Pro Bio, pour la promotion de ces productions dans les cantines.

Parmi la quinzaine d’étapes …
– la société Leroux, la fameuse chicorée, qui porte aujourd’hui un projet de filière avec un laboratoire de l’université de Lille et le semencier Florimond Desprez, pour exploiter pleinement les propriétés de la racine ;
– le centre de ressources génétiques de la ferme du Héron, qui sauvegarde et valorise les espèces végétales et animales locales ;
– 16 producteurs de lait qui ont avec une communauté de communes créé « La maison du Pays de Maroilles », avec un outil commun répondant aux critères de haute qualité environnementale.

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