S’adressant à Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, Luc Guyau, président de l’APCA, a souligné la capacité des chambres à se situer aux côtés des agriculteurs pour la mise en place de la certification des exploitations, qui pourrait constituer une mesure phare du Grenelle. 8 000 salariés travaillent au sein des chambres, dont 1 000 dans les domaines de l’environnement. Concernant les autres mesures attendues du Grenelle, il a réaffirmé son souhait de ne pas faire de l’agriculture bio un secteur à part. Pour la réduction des intrants, les chambres sont « favorables aux retraits des produits jugés les plus dangereux mais en veillant à l’existence de traitements alternatifs » et sont attachées à une « politique de l’eau définie par les Comités de bassin ». L’APCA adhère sans surprise à la position de la FNSEA pour une loi sur les OGM d’ici à la fin du 1er trimestre, autant dire avant les prochains semis. Globalement, c’est une politique d’incitation et non de sanction dans laquelle l’APCA entend prendre toute sa place.
Pour une politique alimentaire agricole et territoriale commune
Réunies en assemblée générale le 17 octobre, les chambres d’agriculture se sont positionnées dans le débat du Grenelle de l’environnement pour une approche intégrant les questions de sécurité alimentaire, autant quantitative que qualitative, et la préservation des territoires agricoles au sens large.