« La France doit devenir un pays pilote en matière d’actions contre le changement climatique », a indiqué le 22 octobre Jim Leape, directeur général du WWF International lors d’une conférence de presse co-organisée avec Greenpeace et Les Amis de la terre. Elle se tenait à la veille des résultats des différentes discussions lors du Grenelle de l’environnement et suite à une entrevue avec Nathalie
Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’Ecologie. La grande crainte de ces associations de défense de l’environnement et du développement durable est de voir le Grenelle de l’environnement rester au niveau de bonnes intentions, sans décisions concrètes. « Ces discussions doivent aboutir à des plans d’actions clairs et avec des objectifs, par exemple arriver à atteindre une diminution de 30 % des gaz à effet de serre d’ici à 2020 », ajoute Jim Leape.
Pour l’agriculture, « il estime que la France a la chance d’être le leader en Europe dans ce domaine. Elle doit donc s’engager à être durable et biologique d’ici à 2020-2030 ». Gerd Leipold, de Greenpeace, va dans le même sens. « L’organisation de Grenelle de l’environnement est une opération qui mérite notre respect, indique-t-il. Mais n’oublions pas que jusqu’à présent le gouvernement français n’a pas fait grand’ chose. La rhétorique est bonne mais l’action ne semble pas suivre ».
Résulats attendus à l’issue des tables rondes du 24 et du 25 octobre