Et pourtant, comme le rappelle l’association de consommateurs, « régulièrement, des voix s’élèvent à l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), à l’Inra (Institut national de recherche agronomique) et au Programme national nutrition santé pour prôner l’utilisation, pour le pain courant, d’une farine semi-complète dite ” bise ” ou ” de type 80 “. Mais nous avons pu constater que ces appels se heurtent à l’inertie et aux réticences de toute une filière ».
C’est la raison pour laquelle la CLCV propose « une stratégie globale de développement du pain semi-complet pour qu’il ne reste pas cantonné au marché de niche des pains spéciaux, de 10 à 30 % plus chers, mais soit vendu au même prix que la baguette ordinaire ».