Le rapport de la FAO précise que « les mesures d’incitation actuelles favorisent la production d’aliments, de fibres et, de plus en plus, de biocarburants, mais elles ont tendance à sous-estimer d’autre services bénéfiques dispensés par les agriculteurs, tels que le stockage du carbone, la lutte contre les inondations, la fourniture d’eau salubre ou la conservation de la biodiversité ». C’est la raison pour laquelle la FAO préconise une rémunération des services environnementaux qui « inciterait les agriculteurs à adopter de meilleures pratiques agricoles, voire de neutraliser la pollution engendrée dans d’autres secteurs ».
Pour Leslie Lipper, spécialiste d’économie environnementale à la FAO, « une rétribution des services environnementaux bien conçue est un moyen d’aider les agriculteurs à modifier leurs pratiques d’utilisation des terres et rendre l’agriculture plus écologique ». Pour que cette mesure soit efficace, encore faut-il que la rétribution des agriculteurs n’entraîne pas une diminution du nombre d’emplois agricoles ou un accroissement des prix des denrées alimentaires…