Des retournements qui « pourraient remettre en cause les pratiques de gestion durable et constituer rapidement un réel danger pour les ressources en eau ». Depuis plusieurs années maintenant, de gros efforts ont été consentis par la profession agricole sur le bassin pour préserver la qualité de l’eau et des nappes et pour enrayer la dégradation des ressources en eau particulièrement dans les bassins d’alimentation en eau potable des populations. Des efforts qui se sont traduits par des aides à la remise en herbe de terres agricoles avec un accroissement important des surfaces non cultivées. L’Agence de l’eau veut donc croire que tout le travail entrepris et les résultats acquis ne seront pas remis en cause et demande aux agriculteurs de « limiter absolument les retournements de prairie et d’y renoncer dans les zones d’alimentation de captages d’eau potable ». Elle rappelle également que des financements publics de type Mesure agro environnementales (MAE) sont possibles et que les dossiers collectifs dans les zones de captage sont éligibles aux aides de l’agence de l’eau.
L’Agence de l’eau Rhin-Meuse craint des retournements de prairie massifs
Dans un communiqué récent, l’Agence de l’eau Rhin-Meuse en appelle au bon sens paysan et encourage les agriculteurs de son territoire à ne pas se laisser tenter par les sirènes du profit immédiat. Cet organisme craint en effet des retournements de prairie importants favorisés par le contexte économique actuel, très favorable à la production céréalière.