La publication de l’ arrêté du ministre de l’Agriculture prononçant un gel “a minima” des cultures d’OGM jusqu’au 9 février a fait réagir vivement les organisations écologistes partenaires de l’Alliance pour la planète : ” il s’agit d’une remise en cause par le gouvernement de la décision du Grenelle d’activer au niveau européen la clause de sauvegarde sur la culture du maïs MON810 (seul OGM cultivé en France) … le “gel” prononcé jeudi jusqu’au 9 février a une portée symbolique: les semis n’ont de toute façon pas lieu avant le printemps.”
De leur côté, les semenciers demandent “une certaine visibilité” dans les programmes de recherche et “la mise en culture d’OGM en France”.
Les interprofessions agricoles souhaitent que la loi relative aux biotechnologies laisse aux agriculteurs le choix de produire avec ou sans OGM. Pour eux, ce texte doit mettre un terme à une situation qu’ils jugent “particulièrement floue”.
La profession a besoin d’un “cadre clair proposant une vision à long terme et surtout scientifiquement justifiée de la part du gouvernement”, selon le communiqué de l’UIPP (Union des industries de la protection des plantes), du Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants), d’Oleosem (Association de l’industrie des semences de plantes oléagineuses) et de la Seproma (Chambre syndicale des entreprises françaises de semences de maïs).