directrice adjointe de la forêt et des affaires rurales du ministère de l’Agriculture.
Avis partagé par Valérie Metrich Hequet, directrice adjointe de la forêt et des affaires rurales du ministère de l’Agriculture qui estime que « les cahiers des charges pour la certification HVE devront s’appuyer sur les éléments de cette étude. Il pourrait en être de même pour l’élaboration des MAE (Mesures agroenvironnementales) et des BCAE (Bonnes conduites agricoles et environnementales) ». Par ailleurs, Aline Cattan souligne que les résultats de ce réseau biodiversité « seront intégrés aux différentes expériences menées sur le sujet et devant être reprises dans l’expertise scientifique collective sur l’agriculture et la biodiversité menée par l’Inra ». Toutefois, la nécessité de compléter les expertises qui sont menées dans ce réseau par une approche environnementaliste plus élargie demeure. Idée avancée par Mickaël Jacquemin, agriculteur marnais, participant au réseau LPO : « pour motiver les autres agriculteurs dans la reconquête de la biodiversité, il serait intéressant de travailler en tenant compte des insectes auxiliaires de culture mais cela nécessite la contribution d’entomologistes ». D’autres réseaux travaillent également sur la biodiversité (apiculteurs, chasseurs, développement et enseignement agricoles…). Une mise en relation s’avère nécessaire pour aboutir à une cohérence dans les plans de gestion proposés pour améliorer la biodiversité sur les exploitations.