Le ministre a notamment mis en exergue les mobilisations collectives comme celle portée par le groupe coopératif Champagne Céréales qui compte accompagner tous ses agriculteurs adhérents dans la certification. « Il faut mutualiser les efforts, les idées, les démarches : leur donner plus de force en les mettant ensemble. » a-t-il souligné.
C’est d’ailleurs au niveau des territoires que tout doit se jouer par le biais d’une meilleure concertation afin de préserver les ressources naturelles. Gilles Lemaire, directeur scientifique de Farre, chercheur a l’Inra de Lusignan a indiqué que c’est en évitant la spécialisation agricole d’une région, en mixant les productions, en adoptant des stratégies collectives que l’approche environnementale est la plus pertinente : « Sur un même territoire, il faut associer des grandes cultures et du hors sol, ou des prairies. »
(1) Farre : Forum de l’agriculture raisonnée respectueuse de l’environnement
Pour Bernard Guidez, président de Farre, la certification environnementale des exploitations doit amplifier la voie tracée par l’agriculture raisonnée. « Pour que le dispositif de certifiaction ancienne présidente de Farre, voit dans la certification un moyen d’être plus performant, tant sur les aspects environnementaux, qu’économiques : “la rigueur amène de l’efficacité et de la fierté”.
2600 exploitations agricoles sont à ce jour qualifiées “agriculture raisonnée”. Une mention que le consommateur retrouve sur l’étiquette des produits finis.