Le frelon d’Asie, Vespa velutina, recensé sur un tiers du territoire

29 janvier 2008 - La rédaction 

Découvert pour la première fois en France dans le Lot-et-Garonne, en novembre 2005, le frelon d’Asie
 

Pour l’Union Nationale des apiculteurs de France : il y a urgence à prendre de vraies mesures pour contenir le développement de cet insecte indésirable. « Il faut éviter qu’il gagne tout le territoire », explique Henri Clément, président de l’Unaf. Aujourd’hui un tiers du territoire est déjà concerné. »

L’Unaf demande aux ministères de l’Agriculture ou de l’écologie de se saisir de ce dossier, d’installer une cellule de crise, de financer les programmes de recherche élaborés par le CNRS et le Muséum d’histoire naturelle.  

Ne pas faire n’importe quoi pour lutter contre le frelon d’Asie

60 cm de diamètre. Claire Villemant, du Museum d’histoire naturelle étudie ce prédateur carnivore et charognard depuis sa découverte en 2005 : «  Contrairement à sa région naturelle, il n’a pas de concurrents à part le frelon d’Europe. Ce dernier ne s’attaque d’ailleurs pas aux abeilles. Le Frelon d’Asie peut donc facilement se développer. Les ouvrières, en nombre impressionnant pendant l’été, ne seront agressives que si l’intégrité du nid est mise en péril. « Ce frelon n’est pas plus dangereux pour l’homme que l’espèce endémique. Les individus sont par contre plus gros et plus nombreux par nids. » Pour s’en débarrasser, il ne faut pas faire n’importe quoi. D’abord ne pas taper l’arbre, ou créer la moindre vibration qui serait perçue dans le nid au risque de provoquer un affolement des ouvrières, très difficilement maîtrisable.

Si le nid est détruit par un traitement chimique, il doit ensuite être brûlé.

  respecter pour ne pas détruire d’autres animaux et porter atteinte à la biodiversité : « Les insecticides sont aujourd’hui un des moyens radical pour tuer le nid. Toutefois, il faut ensuite le brûler, car en laissant dans la nature des nids avec des larves d’insectes imprégnées de produits, les oiseaux peuvent être atteints. Autre méthode de lutte : le piégeage avec de la bière. « Certains apiculteurs pour préserver les ruchers font de véritables corridors de protection autour des zones de butinage. Mais en étendant 

 

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