Etiquetage nutritionnel : la Commission européenne propose une refonte

31 janvier 2008 - La rédaction 

Dernièrement l’association de consommateurs CLCV (Consommation logement et cadre de vie) faisait état d’une enquête montrant que 87,5% des consommateurs souhaitent que les étiquetages nutritionnels soient harmonisés. Voilà un souhait qui devrait bientôt être concrétisé.

En effet, la Commission européenne a adopté, le 30 janvier, une proposition rendant obligatoire l’affichage des informations nutritionnelles essentielles sur l’avant de l’emballage de toutes les denrées alimentaires préemballées.

Par cette proposition, la Commission entend assurer aux consommateurs un accès aisé aux données les plus importantes présentées sur les étiquettes des denrées alimentaires, et garantir une uniformité minimale des présentations rencontrées dans les vingt-sept États membres. Ainsi, la proposition adoptée impose que soient clairement mentionnées, à l’avant de l’emballage, la valeur énergétique et les teneurs en sel, en glucides, avec une référence spécifique aux sucres, et en lipides – y compris les acides gras saturés – par portion, par cent millilitres ou par cent grammes de produit. Ces éléments doivent aussi être indiqués en tant que pourcentages des apports de référence (les apports journaliers recommandés, par exemple).

Le règlement proposé fixe par ailleurs des principes généraux applicables à l’étiquetage des denrées alimentaires que les fabricants et producteurs devront observer, notamment l’obligation de prévoir une étiquette lisible (la hauteur des caractères devant être de 3 mm au moins), claire et précise, et l’interdiction de faire figurer des mentions facultatives qui, par leur présentation, prennent le pas sur les informations dont la mention est obligatoire.

Enfin, étant donné les risques sanitaires auxquels peuvent exposer les allergènes, le projet de texte propose l’étiquetage obligatoire de toutes les denrées contenant des substances allergisantes (arachides, lait, moutarde, poisson, etc.) ou l’indication claire, par un autre moyen, de la présence de l’allergène en question. Le règlement irait ainsi plus loin que l’exigence actuelle d’étiquetage des allergènes, imposé dans la communauté sur les denrées alimentaires préemballées uniquement : il étendrait l’indication obligatoire de la présence d’allergènes aux denrées alimentaires non emballées et à celles servies par les restaurants et les lieux de restauration collective, afin de mieux protéger les personnes susceptibles de réagir à ces substances.

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