Inaugurant le 45e Salon de l’Agriculture le 23 février, dans une ambiance assez électrique, Nicolas Sarkozy a rompu avec la tradition en prononçant un discours sur ses ambitions pour l’agriculture. Il entend refonder la Pac sans attendre 2013, en mettant à profit la présidence française de l’Union au second semestre 2008. Volonté de voir les agriculteurs rémunérés plus par le marché que les subventions, préférence communautaire et refus du dumping environnemental, social, fiscal et monétaire au niveau international ont été les idées majeures développées.
Le président fixe quatre objectifs à cette refondation de la Pac, au premier rang desquels la sécurité alimentaire. S’adressant aux agriculteurs, il a indiqué, « vous êtes les garants de la sécurité alimentaire. Cela signifie un approvisionnement régulier, accessible, garanti sur le plan sanitaire. D’ailleurs, je ne vois pas pourquoi on va imposer à nos éleveurs des règles très dures et très justifiées, sur la traçabilité et sur le bien-être animal et continuer à faire venir de la viande d’autres parties du monde auxquelles on n’impose aucune règle sur le bien-être animal et sur la traçabilité ». Les trois autres objectifs : participer aux équilibres alimentaires mondiaux ; contribuer à la lutte contre les changements climatiques et à l’amélioration de l’environnement ; l’équilibre de nos territoires. Sur le chapitre des pesticides, « cela fait bien longtemps que je pense que les agriculteurs sont les premières victimes des pesticides et ne sont pas les premiers coupables », a-t-il indiqué.
Le président fixe quatre objectifs à cette refondation de la Pac, au premier rang desquels la sécurité alimentaire. S’adressant aux agriculteurs, il a indiqué, « vous êtes les garants de la sécurité alimentaire. Cela signifie un approvisionnement régulier, accessible, garanti sur le plan sanitaire. D’ailleurs, je ne vois pas pourquoi on va imposer à nos éleveurs des règles très dures et très justifiées, sur la traçabilité et sur le bien-être animal et continuer à faire venir de la viande d’autres parties du monde auxquelles on n’impose aucune règle sur le bien-être animal et sur la traçabilité ». Les trois autres objectifs : participer aux équilibres alimentaires mondiaux ; contribuer à la lutte contre les changements climatiques et à l’amélioration de l’environnement ; l’équilibre de nos territoires. Sur le chapitre des pesticides, « cela fait bien longtemps que je pense que les agriculteurs sont les premières victimes des pesticides et ne sont pas les premiers coupables », a-t-il indiqué.