Les prairies stockent du carbone
Grâce à la photosynthèse, l’herbe de la prairie utilise le dioxyde de carbone de l’air (CO2) pour produire la matière organique nécessaire à sa croissance. Sous nos climats tempérés, les prairies stockent autant de carbone que les forêts et contribuent ainsi à compenser les émissions de gaz à effet de serre des élevages.
Les prairies ont un effet positif sur la qualité de l’eau et sur l’érosion
Les prairies permanentes (qui ne sont jamais labourées) réceptionnent une grande partie de l’eau de pluie qui percole au travers de ces surfaces presque naturelles. Sa qualité est ainsi préservée jusqu’aux nappes phréatiques. Par ailleurs, l’herbe présente toute l’année joue un rôle de filtre à l’échelle du territoire, réduisant le risque d’entraînement des molécules polluantes et des particules du sol vers les cours d’eau.
Les prairies sont des réservoirs de biodiversité
Dans les climats tempérés, les prairies sont reconnues pour leur richesse en biodiversité. Composées de nombreuses espèces végétales et pâturées de façon hétérogène par les troupeaux, les prairies offrent une multitude d’habitats et de sources de nourriture pour les mammifères, oiseaux et insectes. Leur sol, jamais perturbé par le labour et enrichi par les déjections animales, est propice au développement des lombrics et microorganismes souterrains.
Les prairies structurent le paysage
Alpages savoyards, estives pyrénéennes, plateaux herbagers du Massif Central, bocages de Bourgogne, de Normandie ou de Bretagne : ces paysages connus de tous ne sont pas apparus spontanément. Ils sont intimement liés à l’élevage et aux prairies qui ouvrent l’espace et offrent à la vue une mosaïque d’éléments variés : de l’herbe aux couleurs changeantes, des haies, clôtures de bois ou murets de pierre, des points d’eau et des animaux aux robes colorées.