Que faire pour réduire l’impact de notre assiette sur le climat ? Tel était le principal sujet du colloque “Agriculture biologique et changement climatique, contribution de l’agriculture biologique et de nos choix alimentaires à l’effet de serre”, organisé les 17 et 18 avril à l’Enita de Clermont-Ferrand. “Notre assiette, c’est un tiers des émissions de gaz à effet de serre, soit trois fois celle des voitures particulières”, soulignent les organisateurs. Parmi les solutions possibles : favoriser les produits locaux, de saison, limiter la consommation de viande et choisir des produits de qualité issus d’animaux nourris à l’herbe… L’agriculture biologique est aussi une piste. Certes, si parfois elle consomme un peu plus de carburant que l’agriculture conventionnelle du fait de passages plus nombreux de machines, le bilan global de consommation d’énergie est bien inférieur. Car le plus gros gouffre en énergie est la fabrication des engrais, notamment azotés”, a démontré le colloque. Même si elle ne résout pas tous les problèmes climatiques, l’agriculture biologique “est ce que l’on a de mieux”, a conclu la dernière table ronde du séminaire.