Les mesures de protection des abeilles doivent être respectées par tous

A) Protéger efficacement l’action pollinisatrice des abeilles en culture
Pour cela, il suffit de respecter la réglementation et de mettre en œuvre quelques pratiques de bon sens (cf encadré), notamment en s’interdisant les traitements de culture en fleurs (colza, trèfle, phacélie, moutarde) en présence d’abeilles ou autres insectes pollinisateurs.

B) Sauvegarder les fleurs des bords de champs, des bords de route et des jardins pour les abeilles et la biodiversité
Mais il ne faut pas non plus traiter les bords de champ, les bords de route et les jardins quand il y a des plantes sauvages en fleurs. Ces plantes sont très souvent butinées par les abeilles. Aussi, en cas de traitement, celles ci sont intoxiquées et le plus souvent elles meurent avant de retourner à leur ruche. Quand c’est possible, il faut privilégier une solution mécanique. De plus, il faut bien caler cet entretien dans le calendrier. En effet, une fauche ou un broyage trop précoce entraîne une perte élevée de faune sauvage, et limite la ressource mellifère et pollinifère pour les abeilles.

C) En cas d’accident, un réseau sanitaire de surveillance des troubles des abeilles
Un réseau de surveillance des troubles des abeilles a été mis en place dans chaque département français depuis 2003. Il s’agit d’un renforcement de la surveillance des pratiques apicoles et agricoles par les délégués apicoles en lien avec les Directions Départementales des Services Vétérinaires (DDSV) et le Service Régional de la Protection des Végétaux (SRPV) de la Direction Régionale de l’Agriculture et de
la Forêt. Les signalements des accidents sont à effectuer auprès des DDSV. Des enquêtes systématiques sont menées sur les causes de mortalité (maladies et accidents
phytosanitaires) avec l’appui de la DRAF/SRPV. ((JFC))

Extrait des Avertissements Agricoles de Bretagne, en ligne sur : http://draf.bretagne.agriculture.gouv.fr