Marché forestier : tous les indicateurs sont au vert

20 mai 2008 - La rédaction 

La Société forestière de la Caisse des Dépôts en partenariat avec la Fnsafer et le bureau d’études Terres d’Europe Scafr a présenté le 14 mai l’indicateur 2007 du marché des forêts en France. Le prix des forêts a augmenté de 8,5% en 2007 (+ 4,8% en 2006), en valeur courante.

La progression du cours du bois (+ 55 % entre 2005 et 2007) est à l’origine de cette forte hausse. Le coût moyen d’un hectare de forêt non bâti s’élève à 5.540 euros et les parcelles de moins de 10 ha se vendent en moyenne 24% plus cher que celles de plus de 10 ha. La fonction résidentielle contribue fortement à la valorisation de la forêt : la présence d’un bâtiment entraîne ainsi une survaleur de 32%, voire de 36% quand s’y ajoutent des terres agricoles. Les prix varient aussi selon les régions. Ceux des forêts d’Ile-de-France, qui sont aujourd’hui les plus élevés, ont connu une faible progression en 2007 (+4%). En revanche, les forêts du Nord-Est, de Centre-Bourgogne et du Grand Ouest s’apprécient respectivement de 8, 13 et 11%. Sur le plan des transactions, les échanges en valeur ont atteint 1,17 milliard d’euros, dépassant le milliard d’euros pour la seconde année consécutive (+ 14% par rapport à 2007). Les opérations ont porté sur plus de 115.000 hectares. Les acteurs de ces échanges sont essentiellement les groupements forestiers, tant en qualité de vendeurs que d’acquéreurs. En surface, leur part de marché qui oscillait entre 25 et 30% jusqu’en 2005 est passée à 37% en 2007. De son côté, le secteur public a acquis 14.300 hectares de forêts contre 13.000 hectares entre 2004 et 2006.

 

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