« Le respect de l’environnement relève bien souvent du bon sens » explique Philippe Prohin, à la tête de la société Nymphéa qui commercialise plus de 300 variétés de plantes aquatiques (nénuphars, lotus…). « Ainsi, je travaille en milieu clos, avec des bassins étanches. Les eaux sont récupérées pour être épurées dans un fossé drainant avec des bambous. Par ailleurs, l’eau du forage sort à 17°C. J’utilise cette géothermie en hiver pour maintenir hors gel mes jacinthes d’eau. En même temps, ces plantes offrent l’avantage de dépolluer l’eau de la nappe qui est fortement chargée en nitrate ».
Promouvoir les plantes épuratrices dans les milieux aquatiques
Philippe et Catherine Prohin, horticulteurs localisés à Le Cailar (Gard), sont à la tête d’une exploitation de plantes ornementales aquatiques. Tout en appliquant des techniques de production respectueuses de l’environnement, ils cherchent, à travers la commercialisation de plantes épuratrices, à faire prendre conscience de la richesse et de la fragilité du milieu aquatique.