Le mois de la recherche, organisé par la chambre d’agriculture de Vendée, invite les agriculteurs du département à venir échanger, témoigner sur leurs pratiques culturales.
Des visites d’essais, d’exploitations… sont ainsi programmées tout au long du mois de juin autour de différents thèmes : le bio, les énergies renouvelables, les innovations… Mardi 10 juin, le rendez-vous était fixé au Gaec de la Clé des Champs, à la Touche, à St Germain de Prinçay. Une quarantaine de personnes, des agriculteurs mais aussi des techniciens, sont venus découvrir le fonctionnement de cette exploitation laitière, conduite en agriculture biologique par quatre jeunes associés. Deux d’entre eux, François Plessis et Johann Ducept, ont joué les guides tout au long de l’après-midi. « À l’heure où l’état souhaite multiplier par 10 les surfaces cultivées en agriculture biologique d’ici 2020, il est important de partager notre expérience pour que d’autres puissent franchir le pas, indique François Plessis. Chez nous, la conversion au bio date de l’an 2000. Depuis, nous avons progressé : dans la façon de nourrir et de soigner les animaux, dans le choix des espèces prairiales, dans le matériel… » Johann Ducept poursuit : « il est important de montrer que les agriculteurs bio ne sont pas des marginaux. Derrière ce choix, il y a un vrai raisonnement et de solides bases techniques ». Et puis, comme l’explique Laurent Gaboriau de la chambre d’agriculture, « les agriculteurs dits « conventionnels » restent très intéressés par l’expérience des bios et peuvent même s’en inspirer. Comment ? En adaptant la rotation pour épandre moins d’engrais par exemple ». A l’heure où le prix des matières premières s’envolent, développer un système où l’autonomie est totale pour l’alimentation des animaux a de quoi séduire..
Des visites d’essais, d’exploitations… sont ainsi programmées tout au long du mois de juin autour de différents thèmes : le bio, les énergies renouvelables, les innovations… Mardi 10 juin, le rendez-vous était fixé au Gaec de la Clé des Champs, à la Touche, à St Germain de Prinçay. Une quarantaine de personnes, des agriculteurs mais aussi des techniciens, sont venus découvrir le fonctionnement de cette exploitation laitière, conduite en agriculture biologique par quatre jeunes associés. Deux d’entre eux, François Plessis et Johann Ducept, ont joué les guides tout au long de l’après-midi. « À l’heure où l’état souhaite multiplier par 10 les surfaces cultivées en agriculture biologique d’ici 2020, il est important de partager notre expérience pour que d’autres puissent franchir le pas, indique François Plessis. Chez nous, la conversion au bio date de l’an 2000. Depuis, nous avons progressé : dans la façon de nourrir et de soigner les animaux, dans le choix des espèces prairiales, dans le matériel… » Johann Ducept poursuit : « il est important de montrer que les agriculteurs bio ne sont pas des marginaux. Derrière ce choix, il y a un vrai raisonnement et de solides bases techniques ». Et puis, comme l’explique Laurent Gaboriau de la chambre d’agriculture, « les agriculteurs dits « conventionnels » restent très intéressés par l’expérience des bios et peuvent même s’en inspirer. Comment ? En adaptant la rotation pour épandre moins d’engrais par exemple ». A l’heure où le prix des matières premières s’envolent, développer un système où l’autonomie est totale pour l’alimentation des animaux a de quoi séduire..