Le Réseau biodiversité pour les abeilles s’associe au Syndicat apicole du Jura pour attirer l’attention des apiculteurs sur la menace que représente Nosema ceranae, protozoaire parasite de l’intestin des abeilles, qui a fait le saut entre l’abeille asiatique Apis ceranae et l’abeille européenne, Apis mellifera mellifera. Sauf que cette dernière n’a pas les moyens de lutter efficacement contre cette nouvelle agression… Or, plus de 4 millions de spores de Nosema Ceranæ par abeille ont été découverts par les scientifiques du laboratoire départemental d’analyse du Jura sur 50 % des échantillons provenant de quatre régions de l’Est de la France : Champagne, Lorraine, Alsace et Franche Comté. De plus, le Nosema Ceranæ est présent dans presque tous les échantillons. Conclusion : cette nouvelle forme de
nosemose semble confirmer que Nosema ceranae est en train de remplacer le Nosema
Apis, présent faiblement dans un seul échantillon.
La conséquence directe de cette invasion de Nosema Ceranæ est la mort des abeilles et de ruchers entiers. Les colonies rescapées sont très fortement affaiblies et nombre d’entre elles seront donc improductives. Plus grave encore, les attaques de Nosema Ceranæ ouvrent la porte à d’autres pathologies opportunistes, tout particulièrement les virus.
Le Laboratoire de Poligny et celui de l’Afssa effectuent des analysent avec la méthode PCR qui permettront de dresser un premier bilan d’extension de ces pathologies. Seule une réaction rapide pourrait sauver une année 2008 et surtout un hivernage 2008 / 2009 qui risque fort d’être catastrophique
nosemose semble confirmer que Nosema ceranae est en train de remplacer le Nosema
Apis, présent faiblement dans un seul échantillon.
La conséquence directe de cette invasion de Nosema Ceranæ est la mort des abeilles et de ruchers entiers. Les colonies rescapées sont très fortement affaiblies et nombre d’entre elles seront donc improductives. Plus grave encore, les attaques de Nosema Ceranæ ouvrent la porte à d’autres pathologies opportunistes, tout particulièrement les virus.
Le Laboratoire de Poligny et celui de l’Afssa effectuent des analysent avec la méthode PCR qui permettront de dresser un premier bilan d’extension de ces pathologies. Seule une réaction rapide pourrait sauver une année 2008 et surtout un hivernage 2008 / 2009 qui risque fort d’être catastrophique