Afin de se conformer aux exigences d’exemplarité de l’État, réaffirmées lors du Grenelle de l’environnement, et à l’enjeu d’intégration du développement durable dans les politiques publiques, Michel Barnier a décidé d’engager les services du ministère de l’Agriculture dans la voie de la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) en effectuant un bilan carbone. Sept sites (à Paris et Toulouse) ont été audités. Le total des GES généré par l’ensemble des activités du ministère s’élève à 3 000 tonnes équivalent carbone. Les postes les plus émissifs en carbone par ordre d’importance sont : les transports (53%), l’énergie (17%), les matériaux et services entrant (16%), et les équipements (13%). Un plan d’action adapté à chacun de ces sites, hiérarchisé en fonction des impacts techniques et financiers, et échelonné dans le temps, a été bâti autour de 36 résolutions visant à diminuer les émissions de GES de 22% à l’horizon 2012. La mise en place de moyens modernes de communication, tels que la visio et audio conférence, la réalisation d’un bilan thermique du siège du Ministère, l’intégration de critères Hautes Performances Energétiques dans les nouveaux projets immobiliers ou l’augmentation de l’offre de produits bios dans la restauration collective du ministère figurent parmi ces résolutions. Ce bilan carbone sera étendu à l’ensemble des services déconcentrés du ministère, ainsi qu’aux établissements publics locaux d’enseignement agricole.