Pour les deux biologistes, la priorité est d’insuffler un changement profond dans les mentalités. Il est aussi nécessaire de maîtriser l’expansion démographique et de diminuer notre surconsommation des ressources naturelles. Par ailleurs, les auteurs notent que les services actuellement offerts par la nature tels que la fourniture de ressources naturelles ou pollinisation des plantes sont nombreux et gratuits. Ils préconisent donc d’évaluer le coût des services offerts par la nature et de l’intégrer dans les calculs économiques, pour mieux montrer l’intérêt de la protéger.
Enfin, afin de développer les zones protégées encore peu présentes sur les territoires et de façon morcelées, Paul Erhlich et Robert Pringle en appellent aux fondations privées dédiées à la conservation, qui présentent le double avantage de générer des sommes importantes et de coûter moins cher au contribuable.
Les solutions pour lutter contre l’extinction des espèces
« L’avenir de la biodiversité pour les dix prochains millions d’années sera certainement déterminé dans les cinquante à cent ans à venir par l’activité d’une seule espèce, Homo sapiens ». Tel est l’opinion de Paul Ehrlich et Robert Pringle, deux chercheurs américains de l’université de Stanford aux Etats-Unis qui pensent qu’il est encore possible de freiner l’actuel déclin des espèces*. Mais seulement sous certaines conditions. Leurs propositions sont présentées dans les Comptes-rendus de l’Académie des sciences américaines (PNAS) du 12 août.
Ma solution ? Je dessine …. ! Petit commentaire en partage sous forme de dessins engagés « La robe de Médée » : https://1011-art.blogspot.com/p/la-robe-de-medee.html ainsi que “Vous êtes ici” : https://1011-art.blogspot.com/p/vous-etes-ici.html
(Séries pour le Muséum de Genève pour l’exposition « tout contre la Terre ».)
Et les dessins du moment “Vanité” en lien avec le rapport du GIEC : https://1011-art.blogspot.com/p/vanite.html