“Le temps presse, l’heure tourne”, a lancé Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC) aux 1 600 experts réunis depuis le 21 août et jusqu’à aujourd’hui, à Accra (Ghana) pour une nouvelle session de négociations sur le futur accord de lutte contre le changement climatique. Pour le président du Ghana, John Kufuor, cette réunion était l’occasion d’envisager comment financer et soutenir les mesures d’adaptation dans les pays comme le sien, alors que plusieurs études internationales récentes ont évalué les besoins annuels en dizaines de milliards de dollars. Les discussions se sont également concentrées sur les efforts de réduction des émissions causées par la déforestation et par la dégradation des forêts. Parallèlement, les pays riches, tous signataires du Protocole de Kyoto à l’exception des Etats-Unis, devaient discuter de leurs objectifs de réduction de leurs émissions de GES sous le prochain régime, et des instruments qu’ils entendent mobiliser pour y parvenir.
La prochaine réunion importante est programmée pour décembre prochain et aura lieu à Poznan en Pologne. A noter, la communauté internationale s’est donnée jusqu’en décembre 2009 à Copenhague au Danemark, pour définir un nouveau cadre de lutte contre l’effet de serre, qui devra succéder au Protocole de Kyoto dont la première phase arrive à échéance en décembre 2012.
La prochaine réunion importante est programmée pour décembre prochain et aura lieu à Poznan en Pologne. A noter, la communauté internationale s’est donnée jusqu’en décembre 2009 à Copenhague au Danemark, pour définir un nouveau cadre de lutte contre l’effet de serre, qui devra succéder au Protocole de Kyoto dont la première phase arrive à échéance en décembre 2012.