Un milliard d’euros sur trois ans pour la recherche

9 octobre 2008 - La rédaction 

Le comité opérationnel Recherche issu du Grenelle de l’environnement, présidé par Marion Guillou, a présenté mardi 30 septembre quatre-vingts propositions à la ministre Valérie Pécresse. Parmi les préconisations, la création d’un fond à l’Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) pour « financer les démonstrateurs technologiques dans le domaine de l’énergie », l’établissement d’une « cartographie des vulnérabilités et des risques » pour faire face à l’évolution du climat, et l’élaboration d’une « charte nationale de l’expertise » pour harmoniser les « bonnes pratiques » en matière d’environnement. Valérie Pécresse souhaite que cette charte soit « élaborée sous six mois » et a confirmé le budget d’un milliard d’euros sur trois ans pour la recherche dans le développement durable.

Parmi les recommandations liées à l’agriculture figurent l’observation, la compréhension et l’analyse du fonctionnement des sols (terre agricole, forêt, sols pollués…) et des systèmes aquatiques. Ces études impliquent également des avancées en écologie fondamentale. Il s’agit alors de comprendre les multiples interactions existantes dans le vivant aux diverses échelles. Les réseaux d’observation existants doivent être renforcés en visant une intégration des instruments d’observation in situ, des plates-formes de modélisation et des instruments d’observation satellitaire.

Par ailleurs les effets des produits chimiques (dont les pesticides) à faibles doses, combinés et chroniques, sur l’environnement et sur la santé humaine demandent à être précisés. Selon le rapport, l’évaluation de l’impact des produits chimiques sur l’environnement via l’ecotoxicologie doit être renforcé. Ce développement doit être coordonné avec celui de la toxicologie qui concerne les impacts sur la santé humaine afin de créer toutes les synergies possibles entre ces champs très proches.

Autres propositions : “la cartographie, par grandes régions, des enjeux, des vulnérabilités, des risques”, pour s’adapter à l’évolution des conditions climatiques, des actions concernant les économies d’énergie et de matières premières, le stockage du CO2 les nouveaux matériaux, les biotechnologies, la mise en place de pôles régionaux santé-environnement…

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