Pour les Amis de la Terre, à travers la certification HVE, l’État « entend appliquer au vivant les normes issues de l’industrie ». Avec cette volonté de « sécurisation hygiéniste », la certification « ouvre seule l’accès aux marchés et sécurise les approvisionnements des firmes avec des biocides (insecticides, fongicides, herbicides et antibiotiques…) sans améliorer les pratiques agronomiques, et vise à camoufler les risques sanitaires les plus criants de l’industrialisation ».
Devant cette normalisation des actes de production, Les Amis de la Terre estime que « ces normes, nées de la gestion du risque industriel, portent atteinte à l’autonomie des populations : faute de pouvoir s’harmoniser avec les standards, les savoir-faire populaires disparaissent, sont déclarés hors la loi ».