Une rivière girondine expérimentée pour réduire les pollutions

6 novembre 2008 - La rédaction 
Le bassin versant de l’Engronne sera bientôt étudié pour réduire l’impact de l’activité agricole. Reste à savoir si le comité régional statuera sur la recevabilité de ces mesures.

Le bassin versant de l’Engronne a été sélectionné pour expérimenter des mesures destinées à réduire l’impact de l’activité agricole. Et en particulier des produits phytosanitaires. Le travail est conduit par la Chambre d’Agriculture. Première phase, le diagnostic approfondi du territoire : nombre d’exploitations, productions, produits phytosanitaires utilisés, secteurs les plus vulnérables… Une étape indispensable pour identifier où et comment intervenir.
La Chambre d’Agriculture a ensuite réuni avec le Syndicat de Bassin Versant les caves coopératives de Rauzon-Romagne et de Sauveterre-de-Guyenne, le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur, les ADAR de Grézillac, Castillan et Sauveterre. A leurs côtés, l’ENITA de Bordeaux et l’Association Arbres et Paysages apportent leur expertise. Ensemble, ils ont défini les Mesures Agro-environnementales territorialisées (MAE) à proposer aux agriculteurs : arrêt du désherbage chimique sous les rangs de vigne, plantation et entretien de haies pour la protection des cours d’eau, réduction des doses de désherbants en grandes cultures.
Le Comité Régional (CRAE) doit statuer sur la recevabilité de ces mesures, qui feront l’objet de contrats passés avec les agriculteurs. Ce projet pilote, s’il se montre efficace, sera étendu à d’autres cours d’eau. Il illustre la volonté de la Chambre d’Agriculture d’accompagner les agriculteurs pour répondre aux objectifs de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) et du Grenelle de l’Environnement.

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