Un lien a été reconnu entre l’inhalation par un agriculteur de Charente des gaz émanant d’un herbicide de Monsanto (le Lasso, retiré du marché français depuis 2007) et ses troubles de santé, notamment des pertes de mémoire. C’est ce qu’a confirmé le tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) d’Angoulême le 3 novembre dernier. L’accident se serait produit lors du nettoyage de la cuve en avril 2004 alors que l’agriculteur utilisait pour l’opération du monochlorobenzène mélangé au désherbant.
La décision du tribunal infirme l’avis de l’Aaexa (Assurance accidents des exploitants agricoles), qui représente la mutuelle social agricole (MSA), et qui ne voulait pas qualifier la maladie de « professionnelle », demandant que soient prouvés les liens de cause à effet. C’est chose faite par le tribunal qui a condamné l’Aaexa à verser 1 000 euros à l’agriculteur. A ce jour, l’assurance n’a pas encore décidé si elle faisait appel. Le jugement ne précise pas non plus si l’agriculteur avait pris les précautions nécessaires, comme le port de masque, lors de l’opération de nettoyage. A noter qu’une procédure, en dommages et intérêts, a été lancée contre Monsanto auprès du tribunal de Lyon.
Monsanto rappelle les précautions d’emploi
De son côté, l’entreprise Monsanto n’ayant pas été partie à la procédure ni informée de la décision prise précise qu’elle « ne saurait apporter aucun commentaire sur la décision rendue ». Elle souligne que depuis plus de 40 ans, « le Lasso est utilisé sur des millions d’hectares et par des millions d’utilisateurs dans plusieurs dizaines de pays sans incident sanitaire recensé ». Enfin, Monsanto ajoute que les études réalisées dans le cadre de l’évaluation des risques débouchent sur des précautions d’emploi extrêmement précises. « Les produits sont autorisés dans le respect de ces conditions d’emploi qui sont mentionnées sur l’emballage. Ils doivent toujours être utilisés dans le respect de ces recommandations. »
La décision du tribunal infirme l’avis de l’Aaexa (Assurance accidents des exploitants agricoles), qui représente la mutuelle social agricole (MSA), et qui ne voulait pas qualifier la maladie de « professionnelle », demandant que soient prouvés les liens de cause à effet. C’est chose faite par le tribunal qui a condamné l’Aaexa à verser 1 000 euros à l’agriculteur. A ce jour, l’assurance n’a pas encore décidé si elle faisait appel. Le jugement ne précise pas non plus si l’agriculteur avait pris les précautions nécessaires, comme le port de masque, lors de l’opération de nettoyage. A noter qu’une procédure, en dommages et intérêts, a été lancée contre Monsanto auprès du tribunal de Lyon.
Monsanto rappelle les précautions d’emploi
De son côté, l’entreprise Monsanto n’ayant pas été partie à la procédure ni informée de la décision prise précise qu’elle « ne saurait apporter aucun commentaire sur la décision rendue ». Elle souligne que depuis plus de 40 ans, « le Lasso est utilisé sur des millions d’hectares et par des millions d’utilisateurs dans plusieurs dizaines de pays sans incident sanitaire recensé ». Enfin, Monsanto ajoute que les études réalisées dans le cadre de l’évaluation des risques débouchent sur des précautions d’emploi extrêmement précises. « Les produits sont autorisés dans le respect de ces conditions d’emploi qui sont mentionnées sur l’emballage. Ils doivent toujours être utilisés dans le respect de ces recommandations. »