Les coopératives françaises veulen conjuguer économie et écologie

20 novembre 2008 - La rédaction 

Les coopératives agricoles françaises tenaient leur assemblée générale le 13 novembre, à Paris. Au-delà des questions économiques et de régulation des marchés, leur président Philippe Mangin a interpellé Michel Barnier sur la nécessité de rendre cohérentes les politiques nationales et européennes en matière de protection de l’environnement. « Les pesticides sont très concernés par de nouveaux développements législatifs ou réglementaires, à Paris comme à Bruxelles. Il va falloir trouver un équilibre et arrêter de sonner l’hallali ». C’est en ces termes que Philippe Mangin, président de Coop de France a introduit les demandes de leur organisation sur le dossier brûlant des pesticides. Si les coopératives « approuvent l’objectif de réduction de l’impact de la protection des plantes », comme l’a souligné Hubert Grallet, président de la fédération Métiers des grains, elles affichent leur réserve sur une approche jugée à la fois trop ambitieuse et trop mécanique et estiment indispensable de viser aussi l’amélioration des pratiques. « Il existe de moins en moins de choix de traitement, les impasses deviennent nombreuses », a insisté Philippe Mangin.
Bien plus que le plan Ecophyto 2018 (la France préconise de réduire de moitié l’usage des pesticides d’ici à 10 ans, et de supprimer progressivement les molécules les plus dangereuses du marché) ce sont les débats en cours sur la révision de la directive 91/414 (Le but principal de cette directive est d’harmoniser l’ensemble des différentes règlementations et autorisations de produits phytopharmaceutiques des États membres au sein de l’Union Européenne)qui organise la mise en marché des produits phytosanitaires, qui inquiètent le plus les professionnels.

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