Quand les chefs d’entreprise se forment au management environnemental…

11 décembre 2008 - La rédaction 
A l'occasion du colloque sur les systèmes de management environnemental (SME) en agriculture, organisé par l'Ademe le 11 décembre à Amiens, retrouvez en exclusivité chaque semaine une initiative présentée lors de cette journée. Aujourd'hui, Gérard Maréchal, président d'EDT Perspective...

Former les chefs d’entreprises au management intégré : qualité, sécurité et

En formation, pour obtenir une certification ISO 14001 et sécuriser ses marchés.

environnement. Telle est la démarche initiée par 16 entreprises de travaux agricoles (ETA) à travers la création de l’association « ED T Perspective ». En clair, obtenir une certification ISO 14001 afin d’anticiper une meilleure intégration des enjeux environnementaux… et gagner de nouveaux marchés ! « Les ETA font de plus en plus de travaux publics et ruraux, explique Gérard Maréchal. Pour des clients tels que les conserveries et les stations d’épurations pour l’épandage des boues, lors des appels d’offres pour le domaine public, la certification joue clairement en notre faveur. » Une certification qui amène aussi bien le chef d’entreprise sur le terrain de l’environnement – mise au point d’une station de lavage avec récupération des eaux, stockage des carburants et des huiles et formation des salariés à une conduite plus économique – que sur celui de la sécurité, avec par exemple la formation secourisme dispensé à l’ensemble de l’équipe. Pour Gérard Maréchal, même si le retour sur investissement « ne se voit pas encore », c’est avant tout une satisfaction personnelle pour des chefs d’entreprises demandeurs de formation. « Nous devons aujourd’hui manager nos salariés pour qu’ils adoptent un comportement plus citoyen. Et question management, les entretiens individuels sont un vrai plus ! Cette démarche
apporte une véritable ouverture d’esprit à l’ensemble de l’entreprise. Un chef d’entreprise sans formation sait toujours sanctionner une erreur. Pour ce qui est de récompenser le travail bien fait, c’est une autre histoire… »

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