"Je ne subis pas, à moi de trouver ce qui est bon pour mon exploitation"

d’agriculture de l’Oise en 2006, Marie-Claire Fremaux a voulu aller plus loin que le référentiel de bonnes pratiques Eurepgap. « Le but était pour moi d’analyser mes pratiques et leurs conséquences sur l’environnement. » Elle s’engage donc avec cinq autres agriculteurs du GDA dans une boucle d’apprentissage grâce à la boîte à outils Certi’Terre. « Un classeur contenant des fiches de réflexion pour analyser nos pratiques et trouver nous-même des pistes d’amélioration. » Une démarche personnelle que Marie-Claire apprécie. « Nous sommes les seuls à même de déterminer les meilleures pratiques pour notre exploitation. Certi’Terre permet de poser les bonnes questions ! » Un conseiller de la Chambre accompagne le petit groupe d’agriculteurs à travers des réunions à thème : recyclage, fertilisation, protection, jachères…Pour chaque réunion, un professionnel du secteur se déplace et vient appuyer la discussion-formation. « L’apport professionnel est très enrichissant : pour une fois, l’information arrive de manière positive ! On ne se sent pas en retard et nous n’avons pas d’épée de Damoclès au-dessus de la tête. » Parfois même, le professionnel montre ses limites devant les questions trop précises des agriculteurs. « On a vraiment l’impression de redevenir acteur ! » Une sensation oubliée du fait d’une écoconditionnalité trop répressive. « À travers une anticipation de la réglementation, cette démarche nous permet de ne plus subir ! »