En présentant le 22 avril ses missions et sa composition à la presse, Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, a insisté sur la pertinence de cette entité d’évaluation et d’encadrement des biotechnologies. « C’est un rigoureux outil d’aide à la décision, unique, doté d’une double compétence, scientifique et socio-économique » a-t-il complété, et auquel il compte donner une portée européenne. «J’espère que ce modèle se développera.» Le premier dossier qui sera examiné porte sur la liberté de produire sans OGM. Le calendrier reste toutefois à définir.
Au total, le Comité comprend 63 membres pour 75 candidatures déposées. Le Haut conseil est doté d’un budget de 1 million d’€ et d’un secrétariat permanent installé place de Fontenoy à Paris. Il sera installé officiellement le 12 mai.
Le Haut conseil des biotechnologies constitué
Il aura fallu presque une année pour former les rangs du Haut conseil des biotechnologies.
Catherine Brechignac, Présidente du Haut conseil des biotechnologies : « La question de la liberté de produire avec ou sans OGM va être notre premier dossier »