Indicateur de progrès : une question de bon sens

25 juin 2009 - La rédaction 

Connaissez-vous le GPI, ou Genuine Progress Indicator ? Cet indicateur de progrès réel, véritable et authentique, développé par une agence californienne, la Redefining Progress, traduit en un seul et même indice les gains réalisés en termes économique, sociétal et environnemental. Pour faire simple, au-delà du seul travail salarié, il intègre le bénévolat, le travail domestique, retranche les dommages causés à l’environnement ou encore les

Utilisés en routine dans les laboratoires, les indicateurs constituent aussi des outils d’aide à la décision pour les pouvoirs publics

pertes liées au chômage, à la délinquance. Résultat, malgré un PIB par habitant en constante progression, jusqu’à la crise de l’automne 2008, les États-Unis ont vu leur Progrès réel régresser depuis le début des années 1950. Plus connu, l’indicateur de développement humain, mis en place par le Programme des Nations Unies pour le développement, intègre des valeurs liées entre autres aux services d’éducation, de santé, de logement et d’alphabétisation. Ainsi, d’autres indicateurs ont émergé, aux côtés du PIB, premier indicateur mondialement admis. Le choix entre PIB, GPI ou indicateur de développement humain n’est évidemment pas neutre selon l’objectif poursuivi.
Choisir le bon outil et bien l’exploiter
La diversité des situations et les facteurs de variabilité nécessitent d’être pris en compte. Or, les contextes, qu’ils soient locaux ou planétaires, sont loin de se simplifier. Les indicateurs suivent le même mouvement de sophistication. Les technologies de l’information, de l’agrégation des données de bases à leur modélisation, permettent certes d’accompagner cette multiplication des critères observés. Mais pas à l’infini. Deux limites majeures existent : la capacité à se mettre d’accord sur le bon outil, en amont, et la qualité de son exploitation, en aval.

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