Contrer le réchauffement climatique pour sauver les vignes françaises

13 août 2009 - La rédaction 

Le pinot noir, vin de cépage traditionnel de Bourgogne pourrait être cultivé d’ici à quelques dizaines d’années en Grande Bretagne à cause du réchauffement climatique. C’est l’un des exemples cités dans une tribune parue le 12 août dans le journal Le Monde. Professionnels de la restauration, viticulteurs et œnologues, sous la houlette de Greenpeace, apportent leur voix à la mobilisation contre le réchauffement climatique, afin de sauver la viticulture française.

Dans cette tribune, les professionnels du vin expliquent comment le réchauffement climatique a des conséquences néfastes sur notre production viticole : canicules estivales, grêles récentes dans le bordelais, nouvelles maladies provenant du Sud. A terme, l’augmentation de la teneur en alcool et en sucre des grands crus dénaturerait l’arôme et l’alchimie de ces derniers. Ils tirent donc la sonnette d’alarme en vue du futur sommet de Copenhague. En clair il est indispensable de réduire considérablement notre production de gaz à effet de serre si l’on ne veut pas voir nos vignes disparaître. La menace à long terme est de voir celles-ci se déplacer sur 1 000 km.
Par cette démarche, Greenpeace espère sensibiliser l’opinion publique et ainsi influencer les dirigeants politiques. C’est une alerte lancée au gouvernement et au Président de la République afin de leur rappeler qu’ils devront défendre des engagements ambitieux lors du prochain sommet sur le climat sous l’égide des Nations Unis, à Copenhague, du 7 au 18 décembre 2009.

Timothée Lenoir

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