Une coopération mondiale est nécessaire pour optimiser la croissance verte

1 octobre 2009 - La rédaction 

10 millions d’emplois créés dans le monde et une hausse de 0,8 % du PIB mondial d’ici à 2020, accompagnés d’une baisse du prix du carbone. Voici les effets que pourrait avoir une action concertée à l’échelle planétaire, en matière de réduction des émissions de CO2. Il s’agit en tout cas des principaux résultats d’un rapport réalisé par des économistes de l’université de Cambridge, à la demande de l’ONG Climate group, parrainée par Tony Blair et présentée le 21 septembre dans le cadre de la semaine du climat à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.

4$ la tonne de CO2
Selon ce rapport, les mesures de réduction des émissions de CO2 auraient des effets positifs plus importants en cas de coopération entre les pays, développés ou en développement. Par exemple, si seule l’Europe s’engage à réduire ses émissions, le prix de la tonne de CO2 pourrait avoisiner les 65 $. Rejointe par les Etats-Unis, elle passerait à 28 $/tCO2, et pourrait baisser jusqu’à 4 $/tCO2 en cas d’accord international.
Les hypothèses qui sous-tendent ce rapport sont pourtant très optimistes : l’Europe et les Etats-Unis s’engageraient à réduire de 30 % leurs émissions d’ici à 2020, par rapport à 1990 et les recettes liées à la fiscalité carbone seraient réinjectées dans l’économie de manière efficace.
A 10 semaines de la conférence de Copenhague, la vocation de ce rapport est donc plutôt de signaler, en termes de réduction des émissions de CO2, l’intérêt d’une coopération à l’échelle mondiale ; une collaboration qui implique tant les pays développés que les pays en développement.

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter