Services officiels, monde agricole, vétérinaires, producteurs de kits de diagnostic, industriels du médicament doivent renforcer les liens. « Face à un relâchement de tous ces services quant à la protection du cheptel, l’arrivée de certaines maladies émergentes aura au moins permis de remettre les pendules à l’heure en matière de surveillance, admet Monique Eloit. La chaîne, depuis l’éleveur jusqu’à l’institutionnel, doit être la plus serrée possible. »
– 1990 et 2000 : maladies à prions bovine ou ovine et nouveau variant de Creutzfeldt-Jacob.
– Depuis 1999 : émergence aux États-Unis du virus du Nil occidental.
– 2001 : épizootie de fièvre aphteuse au Royaume-Uni et en France.
– 2002 : épidémie de Sras, syndrome respiratoire aigu sévère, probablement liée à des transmissions de virus entre des chauves-souris et un petit carnivore, la civette.
– Depuis 2004 : cas humains d’influenza aviaire dus au contact direct avec des oiseaux domestiques infectés.
– Depuis 2006 : apparition en France de deux virus de la fièvre catarrhale ovine chez les ruminants.
– 2007 : épidémies de fièvre de la vallée du Rift en Afrique de l’Est, à Madagascar et au Soudan, affectant les populations de ruminants et l’homme.
– Depuis 2008 : apparition dans le Maghreb de la peste des petits ruminants, menaçant l’Europe. Sources : Inra