C’est aussi bon pour les abeilles !

8 octobre 2009 - La rédaction 

L’interculture a aussi un intérêt apicole. Au départ, le principe est d’implanter un couvert végétal après la récolte des cultures classiques pour des raisons agronomiques : ces couverts font en effet office d’engrais vert, ils piègent les nitrates résiduels présents dans le sol, ils concourent à améliorer la structure du sol, et ils protègent contre l’érosion. Or, les intercultures semées les plus précocement, derrière les moissons de céréales notamment, peuvent fleurir sur septembre et octobre, et constituer des ressources de pollen et de nectar pour les pollinisateurs.

650 ha en Franche-Comté
Au niveau du Réseau Biodiversité pour les Abeilles, plusieurs essais sont en cours sur cette démarche, en Franche-Comté, Champagne-Ardenne, et dans les Landes. Les premiers résultats sur la fréquentation par les abeilles sont attendus cet hiver. En Franche-Comté, grâce à l’implication de la Fédération régionale des chasseurs, le stade d’essai a été dépassé depuis même l’année dernière, avec, sur 2009, 650 hectares de couverts intermédiaires favorables aux abeilles à base de phacélie, vesce et avoine.
En Savoie, 100 hectares d’intercultures à intérêt pollen ont été mis en place. Le soutien financier du Conseil Général, et du GAPS, Groupement des apiculteurs professionnels de Savoie, a permis de prendre en charge le coût des semences, et d’implanter une composition riche de plusieurs espèces intéressantes pour le pollen : phacélie, trèfle d’Alexandrie, vesce commune et moutarde.

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter