« Au sein de la filière, nous avions des convictions. Encore fallait-il les démontrer. Voilà pourquoi, en 2008, nous avons mené, en collaboration avec Bio Intelligence Service un éco-profil des deux vêtements. Les objectifs étaient multiples : présenter les impacts environnementaux générés par ces chemises sur l’ensemble de leur cycle de vie, les comparer puis sensibiliser les utilisateurs à la qualité environnementale de leurs achats. Pour ce faire, cinq indicateurs ont été mesurés.
Au-delà de ce chiffrage, l’idée était aussi de montrer que nous avons tous un rôle à jouer pour améliorer le bilan environnemental de nos achats. Ainsi, en limitant l’usage des engrais, des pesticides et de l’irrigation, les agriculteurs limitent les consommations d’énergie et d’eau. Les industriels du textile recherchent des procédés de traitement des fibres et des tissus moins polluants pour l’eau et travaillent à la mise au point de tissus facilitant le repassage et donc, économisant de l’électricité. Quant au consommateur, son rôle est loin d’être négligeable : diminuer le temps d’essorage, préférer le séchage à l’air libre, réduire le temps de repassage, augmenter la durée de vie de la chemise peut permettre, à très court terme, d’améliorer encore les éco-profils de ces vêtements.
Au-delà de ce chiffrage, l’idée était aussi de montrer que nous avons tous un rôle à jouer pour améliorer le bilan environnemental de nos achats. Ainsi, en limitant l’usage des engrais, des pesticides et de l’irrigation, les agriculteurs limitent les consommations d’énergie et d’eau. Les industriels du textile recherchent des procédés de traitement des fibres et des tissus moins polluants pour l’eau et travaillent à la mise au point de tissus facilitant le repassage et donc, économisant de l’électricité. Quant au consommateur, son rôle est loin d’être négligeable : diminuer le temps d’essorage, préférer le séchage à l’air libre, réduire le temps de repassage, augmenter la durée de vie de la chemise peut permettre, à très court terme, d’améliorer encore les éco-profils de ces vêtements.
Le scénario retenu : des chemises blanches, de même poids, portées en moyenne 60 fois, lavées (à 30°C pour le lin, à 40°C pour le coton et repassées (9 mn pour le lin et 7 mn pour le coton) à chaque fois, puis jetées (30 % avec les déchets ménagers et 70 % via une filière de recyclage). Toutes ces données ont ensuite été recalculées por aboutir à un schéma plus simple : “porter une chemise pendant une journée génère un éco-profil” [voir tableau ci-dessous].
Lin ou coton, éco-profil comparé