GES : les voies d’amélioration de l’Inra

13 octobre 2009 - La rédaction 

L’Inra de Clermont-Ferrand a proposé plusieurs pistes pour réduire les émissions de  gaz à effet de serre, les GES, des élevages, et a présenté ses travaux en cours sur la question, à l’occasion, le 9 octobre, d’un colloque dans la cadre du Sommet de l’élevage. Les activités

Si l’élevage émet des gaz à effet de serre (GES), les herbages constituent un important piège à carbone. Ici, un élevage de Montbéliardes dans le Puy-de-Dôme.

d’élevage contribueraient, directement ou indirectement, à 18 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, estimait la FAO, dans un rapport de 2006. Rapport très contesté, car ne tenant pas compte du rôle des élevages dans le piégeage du carbone, en particulier par les prairies.
Parmi les pistes étudiées par l’Inra, la réduction des rejets de méthane et d’azote en jouant sur l’alimentation des ruminants. Mais aussi en préservant les prairies afin de stocker le carbone dans les sols, en substituant la fixation biologique de l’azote aux engrais de synthèse et en produisant des énergies renouvelables grâce à la méthanisation des effluents.

Des outils et des études en cours

L’Inra met actuellement au point des outils de diagnostics du bilan GES d’une ferme d’élevage. Il étudie parallèlement les conséquences du réchauffement climatique sur les élevages : réémergence de maladies, accélération des processus biologiques comme la respiration ou encore fermentation responsables des émissions de GES. L’Institut conduit plusieurs projets visant à adapter les élevages aux modifications du climat comme le choix des espèces fourragères ou l’influence du calendrier fourrager sur le mode de conduite des troupeaux.

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