L’AIE appelle à la « révolution » énergétique

19 novembre 2009 - La rédaction 

A l’approche du sommet de Copenhague sur le climat, l’Agence internationale de l’énergie, l’AIE, appelle à une « révolution » énergétique et exhorte les États à investir massivement pour éviter des « dommages irréparables » pour l’environnement. La récession mondiale « nous donne une fenêtre de tir étroite mais sans précédent pour concentrer les investissements sur les technologies faiblement émettrices de CO2 », écrit l’AIE. Une fois la reprise sur les rails, la demande mondiale d’énergie devrait repartir en flèche et augmenter de 40 % d’ici à 2030. La production restera encore et toujours principalement tournée vers les énergies fossiles responsables des émissions de gaz à effet de serre. Et la température du globe pourrait augmenter de 6 degrés Celsius d’ici à vingt ans, provoquant des « dommages irréparables » à l’environnement.
60% d’énergie propre en 2030
L’AIE réfute néanmoins toute fatalité et juge « possible » de contenir le changement climatique si une « révolution » du secteur énergétique est engagée. Afin de limiter le réchauffement global à 2°C, les efforts devraient notamment permettre de porter la part des énergies propres (renouvelables, nucléaire…) dans la production mondiale d’électricité de 32 % en 2007 à 60 % en 2030 et à augmenter l’efficacité énergétique. Alors que les divergences se font jour à l’approche du sommet de Copenhague, l’AIE juge que le « temps d’agir » est arrivé et estime que la fenêtre de tir se refermera si « un accord solide » n’est pas conclu pour trouver un digne successeur au protocole de Kyoto.

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