Propositions pour une réforme du Giec

Réformer la structure de direction, renforcer les méthodes de travail, mais aussi se doter d’une réelle stratégie de communication. Telles sont les recommandations faites le 30 août au Giec, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat par le Conseil inter-académique (IAC). L’IAC était chargé par l’ONU de se pencher sur les méthodes de travail du Giec à la suite des scandales qui ont entaché la crédibilité du panel de scientifiques à la veille de la conférence de Copenhague. (Voir nos articles précédents sur ce sujet)

Conclusions validées mais réformes à mener
Si l’IAC reconnaît la validité des conclusions du Giec dans son 4e rapport, en particulier la réalité des changements climatiques, il préconise de renforcer le comité exécutif du Giec, en y intégrant des personnes extérieures à la structure voire extérieures au monde des scientifiques du climat. Le but : améliorer son indépendance et sa crédibilité. Un directeur exécutif mériterait également d’être nommé.

L’IAC aimerait réduire à un mandat de six ans la présidence du Giec et non deux, comme c’est actuellement le cas. Pour limiter les erreurs dans les conclusions scientifiques, ce rapport appelle à renforcer le rôle des éditeurs de revue, qui analysent les commentaires portés aux premières versions du texte. Enfin, dans un souci de transparence et de clarté en période de crise, les experts de l’IAC appellent le Giec à définir une réelle stratégie de communication.