étant économiquement viable et socialement acceptable ».
Des leviers d’action précis
Parmi les actions concrètes, le ministre a souligné sa volonté de développer les circuits courts, c’est-à-dire rapprochant les lieux de production et de consommation, notamment en restauration collective. Il faudra pour cela modifier le code des marchés publics, « avant la fin 2010 ». L’ambition est, très concrètement, de ne plus voir des pommes chiliennes servies dans les cantines normandes…
Figurent également parmi les propositions concrètes l’amélioration de l’étiquetage de l’origine des produits, l’amélioration la qualité des aliments, ou encore l’encouragement de modes de production durables.
Déjà acté dans la Loi de modernisation agricole adoptée le 27 juillet, ce texte vise à pallier le défaut actuel d’une « action publique intégrant toutes les problématiques de l’alimentation et du modèle alimentaire français. Une action publique qui vise aussi à coordonner les initiatives déjà existantes dans les différents secteurs : agriculture, pêche, santé, consommation, environnement, tourisme, éducation, culture, aménagement du territoire. La question de l’alimentation est en effet transversale et se retrouve dans ces différents plans : Programme national nutrition santé, plan de lutte contre l’obésité, Programme national d’aide alimentaire, mais aussi plan Prison, plan d’éducation pour la santé, plan Bien-vieillir, plan d’action en faveur des territoires ruraux.
1. Faciliter l’accès à tous à une alimentation de qualité
2. Améliorer l’offre alimentaire
3. Améliorer la connaissance et l’information sur l’alimentation
4. Promouvoir la patrimoine alimentaire te culinaire français, matériel et immatériel
5. Innover et développer des outils pour bâtir des modèles alimentaires durables et de qualité
6. Conduire des actions de communication