millions d’euros. « Largement supérieurs », aux coûts de leur acquisition et de leur entretien qui seraient compris entre 200 et 300 millions d’euros.
Etude à compléter
Fondée sur une démarche statistique et un passage en revue d’études existantes, cette étude doit pourtant se poursuivre pour affiner les résultats. Le CGDD a donc lancé une nouvelle étude « qui combinera plusieurs méthodes d’évaluation afin de proposer une démarche d’analyse coûts-bénéfices reproductible localement dans le plus grand nombre possible de contextes ».
Un outil d’aide à la décision
Ce n’est pas la première fois que les économistes se penchent sur la biodiversité. Evaluation économiques des services rendus par les pollinisateurs à l’agriculture, par les écosystèmes… Ces études visent avant tout à mettre sur un même plan, pour les rendre comparables, les coûts d’actions humaines et les bénéfices de services environnementaux. « La monétarisation des dommages et des bénéfices environnementaux est un outil d’aide à la décision (…), précise d’ailleurs le CGDD. Elle est utile pour réaliser l’analyse des coûts et des bénéfices des projets causant des impacts négatifs sur l’environnement qui ne sont pas visibles sur un marché (car ne font pas l’objet de transactions marchandes). »