Préserver les zones humides est rentable

5 octobre 2010 - La rédaction 

L’évaluation économique des services rendus par les zones humides : tel est le sujet sur lequel s’est penché le Commissariat général au développement durable. Son étude est à présent en ligne. Conclusion, il serait rentable, comme le prévoit le Grenelle de l’environnement, de préserver, d’ici à 2015, 20 000 hectares de zones humides. Les bénéfices que procurent à la société française la préservation de ces 20 000 hectares de zones humides sont estimés, sur une échelle de 50 ans, entre 400 et 1400

Tourbière. (Crédits : DR)

millions d’euros. « Largement supérieurs », aux coûts de leur acquisition et de leur entretien qui seraient compris entre 200 et 300 millions d’euros.

Etude à compléter
Fondée sur une démarche statistique et un passage en revue d’études existantes, cette étude doit pourtant se poursuivre pour affiner les résultats. Le CGDD a donc lancé une nouvelle étude « qui combinera plusieurs méthodes d’évaluation afin de proposer une démarche d’analyse coûts-bénéfices reproductible localement dans le plus grand nombre possible de contextes ».

Un outil d’aide à la décision
Ce n’est pas la première fois que les économistes se penchent sur la biodiversité. Evaluation économiques des services rendus par les pollinisateurs à l’agriculture, par les écosystèmes… Ces études visent avant tout à mettre sur un même plan, pour les rendre comparables, les coûts d’actions humaines et les bénéfices de services environnementaux. « La monétarisation des dommages et des bénéfices environnementaux est un outil d’aide à la décision (…), précise d’ailleurs le CGDD. Elle est utile pour réaliser l’analyse des coûts et des bénéfices des projets causant des impacts négatifs sur l’environnement qui ne sont pas visibles sur un marché (car ne font pas l’objet de transactions marchandes). »

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