Les pistes de Bruxelles pour la coexistence avec les OGM

5 octobre 2010 - La rédaction 

Appliquer des distances d’isolement ou respecter des mesures lors du stockage peuvent contribuer à limiter ou éviter la dissémination du maïs OGM dans les maïs conventionnels et biologiques. Ces préconisations ont été établies dans un document élaboré et publié par le Bureau européen sur la coexistence (ECoB) et présenté le 27 septembre au Conseil Agriculture par le commissaire chargé de la santé et des consommateurs. Un document qui détaille des pratiques possibles pour aider les États membres à « développer et affiner leurs approches nationales ou régionales sur la coexistence entre les cultures OGM et les cultures traditionnelles ».

L’ECoB explique que des distances d’isolement de 15 à 50 mètres permettraient de réduire la teneur en OGM des aliments pour hommes et animaux, et de faire passer ce taux en dessous du seuil légal de 0,9 % (à respecter pour un produit « sans OGM »). Ces distances permettraient de diminuer la pollinisation croisée entre le maïs OGM et le maïs non OGM. Des distances d’isolement de 100 à 500 mètres permettraient, selon l’EcoB, d’atteindre les objectifs en terme de mélange (à savoir 0,1 %, l’estimation standard pour les limites de quantification). Des pratiques basées sur le décalage des périodes de floraison des cultures OGM et conventionnelles seraient également possibles dans plusieurs pays européens.

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