Et demain ?
Pour l’année à venir, sur le volet « environnement », seront étudiés
– le contenu en CO2 du caddie des ménages (échéance fin 2010),
– la mise au point d’un indicateur territorial de potentiel de biodiversité (1 er semestre 2011) ;
– une estimation de l’ « empreinte eau » de la France, sur le modèle de l’empreinte carbone (début 2011).
Parmi les 15 indicateurs de développement durable qui étayent l’avancée de la Stratégie nationale de développement durable, certains concernent de près l’agriculture et l’environnement. Citons l’empreinte carbone, les émissions agrégées de six gaz à effet de serre, la part d’énergies renouvelables, l’indice d’abondance des oiseaux commun, qui distingue les oiseaux des milieux agricoles, ou encore l’artificialisation des sols.
Dans la droite ligne des recommandations de la Commission Stiglitz, l’empreinte carbone été développée pour mesurer les émissions de CO2 liés aux achats des consommateurs. Un moyen de prendre en compte l’importation dans la consommation et d’évaluer « les émissions de CO2 générées à l’étranger par notre consommation nationale ». Bilan : « l’empreinte carbone de la demande finale de chaque Français s’élève à 9 tonnes par an, alors que 6,7 tonnes de CO2 sont émises en moyenne, par personne, sur le territoire français. »