Quatre recommandations pricnipales
Ils identifient quatre axes principaux en vue de la révision de la SNB : un effort de connaissances, via la recherche, « en s’appuyant sur la Fondation pour la recherche pour la biodiversité et sur l’alliance AllEnvi ». Deuxièmement, une meilleure cohérence des politiques publiques. Troisièmement, la mise en forme d’une « nouvelle comptabilité » pour reconnaître la « valeur du vivant, et la promotion de nouveaux instruments économiques incitatifs ». Enfin, la promotion d’une culture commune autour de la biodiversité. Revoir la gouvernance figure aussi parmi les recommandations. Une « territorialisation avancée de la SNB », une des pistes évoquées, est davantage défendue par les auteurs. Il s’agirait, en complément d’une action nationale, de donner également le relais aux échelles régionale et locale. Un moyen, selon les auteurs, de mobiliser de tous les acteurs concernés.
Piste pour un plan d’action « Agriculture » ambitieux
« L’agriculture est un des principaux enjeux pour la préservation de la biodiversité ordinaire et remarquable », souligne ce rapport. Un plan d’action agriculture, pour l’après 2011 devra être co-construit, insistent les auteurs. Cela passe par « la réalisation d’un état initial partagé et approprié par les exploitants et leurs partenaires locaux », l’élaboration d’une feuille de route commune et l’approfondissement au niveau central, avec la recherche, des voies pour « produire mieux, autrement et autre chose (…) en utilisant les nombreuses réflexions qui sont développées, notamment dans le cadre de la réforme de la PAC en 2013 ».