Trouver des indicateurs qui évitent les biais

15 octobre 2010 - La rédaction 

L’étiquetage environnemental doit être testé à partir de juillet 2011. L’urgence est désormais de valider les indicateurs pour ensuite définir les règles de calcul. « Tout l’enjeu réside dans le calcul d’une vraie valeur pour que ces indicateurs aient un sens, explique Afsaneh Lellahi, d’Arvalis. Comment calculer un impact biodiversité ? Quelle unité retenir ? Le nombre de kilomètres de haies sur une exploitation ? Il faut que les réflexions des experts soient lisibles par l’extérieur. Notre objectif est aussi, au travers de ces calculs, de ne pas pénaliser artificiellement certaines productions. »

Trouver des indicateurs qui aient du sens

« Un poulet bio, élevé en plein air, plus longtemps, nécessitera davantage de nourriture qu’un poulet de batterie et donc, logiquement, aura des émissions de CO2 supérieures. Est-il pour autant moins ”environnementalement correct“ ? » « De même, un kilo de yaourt, qui nécessite environ un litre de lait, devrait-il être mieux noté qu’un kilo de camembert qui lui, en a besoin d’au moins 12 litres ? Les produits concentrés sont-ils automatiquement condamnés ? », se demande Hélène Pérennou, responsable environnement au Cniel (Centre national interprofessionnel de l’économie laitière). Et puis, pourra-t-on distinguer un blé bio d’un blé « raisonné » produit en Aquitaine ou en Lorraine ? Les réflexions se poursuivent.

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